Deux jours après l'assaut sur le Capitole décrié dans le monde entier, Donald Trump est acculés par les reproches.
Dans ces tweets, Donald Trump a affirmé qu'il n'assisterait pas à l'inauguration de Joe Biden et a qualifié ses partisans de "patriotes américains", affirmant qu'ils auront "une voix géante dans le futur". Il faut dire que le président a d'une part pu inciter cette attaque avec son discours appelant à marcher sur le capitole, mais a surtout utiliser les plateformes en ligne pour envoyer des messages pouvant au mieux porter à confusion en appelant à la paix, tout en rappelant "que l'élection a été volée " et en disant aux insurrectionnistes "nous vous aimons, vous êtes très spéciaux ". Mais avec plus de 88 millions d'abonnées, Twitter est la plateforme de prédilection de Donald Trump, celle qui lui sert à faire des annonces politiques, fulminer contre les médias ou insulter ses adversaires au quotidien.
Ainsi, Twitter a décidé de bloquer le compte du président pour 12 h après avoir masqué trois de ses tweets véhiculant des idées contraires à ses règles de publication, indiquant qu'un bannissement permanent serait étudié en cas de récidive.
Le député ex-LREM Joachim Son-Forget, au coeur de plusieurs polémiques ces derniers mois, a lui vu son compte Twitter suspendu, comme celui de Donald Trump, après avoir usurpé l'identité du président américain à des fins humoristiques.
Le Federal Bureau of Investigation (FBI) considère que ce mouvement présente un risque de violence puisque certains de ses partisans ont déjà commis des meurtres et des enlèvements.
Le Wall Street Journal, propriété du magnat Rupert Murdoch, qui fut un allié de Trump, a appelé dans son éditorial ce dernier à "prendre sa responsabilité personnelle et à démissioner".
Twitter a déclaré que lorsqu'elle détermine qu'un groupe ou une campagne est engagé dans une "activité préjudiciable coordonnée", elle peut suspendre les comptes qui, selon elle, encouragent principalement ce comportement. Donald Trump a " attisé les braises " de la violence, a-t-il accusé.
Twitter n'est pas le seul réseau social à avoir pris de telles dispositions.
Twitter estime aussi que ces messages contredisent le précédent dans lequel Donald Trump assurait vouloir faciliter une "transition ordonnée". Le président des États-Unis a bénéficié pendant 4 ans d'une protection spéciale et totalement assumée par Twitter. Mais les tweets récents du président ont fait office de point de rupture, de nombreux internautes demandant aux plateformes de bannir purement et simplement le président.
En outre, M. McCarthy a annoncé qu'une barrière de deux mètres de haut était en cours d'érection pour protéger l'ensemble du complexe du Congrès, qui comprend le célèbre bâtiment surmonté d'une coupole, mais aussi plusieurs immeubles de bureaux, jusqu'au 20 janvier.
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