Les actionnaires de Fiat Chrysler ont donné leur feu vert à la méga-fusion avec PSA. "A l'inverse, le groupe français pourra reprendre pied aux Etats-Unis grâce à son allié italo-américain".
Le mariage entre les groupes automobile PSA et Fiat Chrysler (FCA) a été scellé, lundi 4 janvier, après que les actionnaires des deux parties ont validé la fusion.
Une étape de plus dans le projet de fusion entre PSA et FCA.
FCA apporte à Stellantis de fameuses marques italiennes et américaines: Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati et Ram. FCA a notamment accepté d'abaisser le montant d'un dividende exceptionnel versé à ses actionnaires. De son côté, PSA a décidé de céder 7% de l'équipementier français Faurecia avant de distribuer le reste aux actionnaires de Stellantis. La participation du groupe chinois Dongfeng doit être également réduite. Les synergies permettront d'économiser à terme jusqu'à 5 milliards par an selon des documents fournis par PSA et Fiat. Le président du directoire de PSA Carlos Tavares avait affirmé fin 2019 qu'il ne voyait "pas de nécessité de supprimer des marques" parmi les 14 que va compter le groupe. "Nous avons eu peur avec l'absorption d'Opel et en fait ça se passe plutôt bien" réagit Eric Peultier, du syndicat FO.
"Globalement c'est une bonne assurance pour l'avenir de notre groupe". Cette stabilité sous-jacente peut néanmoins être considérée comme une revalorisation relative si l'on considère que les estimations de résultats d'exploitation cumulés des deux groupes pour 2021, avant synergies, ont été révisées en baisse de 17% par les analystes depuis l'annonce des discussions, soit 2,2 milliards d'euros manquant principalement en raison de la crise sanitaire.
Christine Virassamy, déléguée syndicale centrale CFDT, attend un engagement ferme de Stellantis sur les usines comme sur les centres de recherche. "C'est le volet social et éthique qui permettra de dire si cette fusion est une réussite ou pas", souligne-t-elle.
Phitrust avertit que Fiat n'a pas de marges de manoeuvre en Italie, où il a contracté un prêt garanti par l'Etat à hauteur de 6 milliards d'euros. "Les usines françaises de PSA pourraient devenir la variable d'ajustement, entraînant de lourdes pertes d'emplois".
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