Les policiers tentent ensuite de forcer la porte et jettent à l'intérieur du studio une grenade lacrymogène qui enfume la pièce.
Alors que Michel rentre dans le local, il est suivi par les fonctionnaires, qui pénètrent en le poussant violemment contre le mur. Une vingtaine de coups de poing, de coups de pied et de matraque.
Dans leur rapport, les policiers ont écrit à plusieurs reprises que l'homme les avait frappés. À ce moment-là, le producteur s'inquiète: "Si je tombe par terre, je vais rester par terre et ne pas me relever". Selon "Michel", les policiers l'ont traité à de nombreuses reprise de "sale nègre". Dans cette vidéo on peut apercevoir un noir roué de coups par des policiers.
Les policiers appelés en renfort interpellent le producteur de musique ainsi que les neuf artistes du groupe de musique. Michel, lui, est accusé d'outrage et rébellion. "Heureusement qu'on a les vidéos", souffle-t-elle face caméra. Selon ces mêmes images, Michel résiste en refusant de se laisser embarquer, puis tente de se protéger le visage et le corps.
Suite à son interpellation violente, l'homme a dans un premier temps été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "rébellion".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé jeudi la "suspension" de plusieurs policiers qui font l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "violences" et "faux en écriture publique" après le tabassage d'un producteur de musique samedi à Paris dont la vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux. Ce jeudi, Gérald Darmanin a demandé la suspension "à titre conservatoire" de ces agents. Une enquête a été confiée à l'IGPN, l'Inspection Générale de la Police Nationale.
Je demande au préfet de police de suspendre à titre conservatoire les policiers concernés.
Cette nouvelle séquence de violences policières intervient seulement quelques jours après l'évacuation violente d'un camp de migrants installé sur la place de la République à Paris. "Je souhaite que la procédure disciplinaire puisse être conduite dans les plus brefs délais", a tweeté le ministre français.
"Je me félicite que l'IGPN ait été saisie par la justice dès mardi".
Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a quant à lui rappelé que "les forces de l'ordre disposent du monopole de l'usage légitime de la force borné par la loi", mais que "tout autre usage sape le lien de confiance entre les citoyens et ceux qui nous protègent" et qu'il "doit être sanctionné sans faiblesse".
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