Des centaines de migrants ont installé leur tente lundi soir à Paris, place de la République, afin de réclamer une "mise à l'abri", a appris Le Figaro de sources concordantes.
Le démantèlement par les forces de l'ordre d'un campement de migrants à Paris, à peine monté lundi soir, a donné lieu à des images "choquantes", a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a demandé un "rapport" au préfet de police.
Suite au démantèlement du camp de Saint-Denis le 17 novembre dernier, installé depuis cet été sous une bretelle d'autoroute près du Stade de France, plus de 3 000 personnes ont bénéficié d'un accueil dans des centres et gymnases d'Ile-de-France.
"Ils ont été laissés sur le carreau et invisibilisés, mais eux aussi ont besoin d'un hébergement, surtout en pleine crise sanitaire", a déploré Maël de Marcellus, responsable parisien de l'association Utopia56.
Peu après 20h, les forces de l'ordre ont commencé à procéder à l'évacuation des lieux en enlevant une à une les tentes installées, parfois avec des personnes encore à l'intérieur, et en les confisquant sous les huées des personnes présentes place de la République.
Shahbuddin, Afghan de 34 ans, revisse un bonnet gris sur son crâne et sanglote après avoir été sorti de sa tente: "C'est trop violent, on veut juste un toit". "L'État donne de lui-même un spectacle lamentable" en apportant "une réponse policière à une situation social", a commenté auprès de l'AFP Ian Brossat, adjoint de la mairie de Paris en charge notamment de l'accueil des réfugiés. "Je prendrai des décisions dès sa réception", a tweeté le ministre de l'Intérieur dans la nuit.
"La constitution de tels campements, organisée par certaines associations, n'est pas acceptable". Dans un communiqué, elle indique que "toutes les personnes en besoin d'hébergement sont invitées à se présenter dans les accueils de jour où des orientations vers des solutions d'hébergement adaptées à leur situation sont proposées très régulièrement aux migrants par l'Etat et ses partenaires associatifs".
"On ne répond pas à la misère par la matraque". "La mise à l'abri des migrants du campement de Saint Denis restés à la rue est urgence, indispensable, indiscutable".
"La seule réponse des autorités, c'est la force". Selon les associations, entre 500 et 1 000 exilés n'ont pas été concernés par le dispositif et se trouvent toujours sans solution d'hébergement.
Depuis, beaucoup ont reculé vers la Seine-Saint-Denis.
Les scènes de tension avec les forces de l'ordre déployées pour évacuer la place ont été relayées sur les réseaux sociaux par ces associations de soutien aux migrants. Selon ses remontées, les violences que subissent les exilés les pousse déjà à quitter Paris pour rejoindre Calais.
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