"Les actions récentes de Pékin disqualifiant les législatrices pro-démocratie du Conseil législatif de Hong Kong ne laissent aucun doute sur le fait que le Parti communiste chinois (PCC) a violé de manière flagrante ses engagements internationaux", a déclaré Robert O'Brien, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump. Si vous êtes un dissident, préparez-vous à davantage de pressions.
Le gouvernement américain avait déjà annoncé des sanctions contre la chef de l'exécutif hongkongais, Carrie Lam, et une dizaine d'autres responsables en riposte à l'adoption par la Chine d'une loi sur la sécurité nationale qui remet largement en cause l'autonomie dont bénéficiait le territoire.
Le LegCo compte 70 membres désignés selon un système alambiqué qui garantit presque à coup sûr une majorité au bloc pro-Pékin. Mais la moitié du LegCo est élue au suffrage universel direct, ce qui offre aux Hongkongais une opportunité rare d'avoir leur mot à dire sur la conduite des affaires du territoire.
Le LegCo n'en est pas moins habitué aux joutes politiques virulentes, parfois même aux échauffourées entre camps opposés.
Ce mercredi matin, quatre députés pro-démocratie de Hong Kong ont été démis de leur mandat après l'autorisation accordée aux autorités locales, par l'un des principaux comités législatifs de Chine, de révoquer tout législateur considéré comme constituant une menace pour la sécurité nationale sans même passer devant une juridiction. Les pro-démocratie ont de longue date l'habitude de se servir de toutes les tactiques d'obstruction possibles pour bloquer les projets de loi qui ne leur conviennent pas.
Cette démission massive laisse quasiment le LegCo aux parlementaires alignés sur Pékin. "Nous devons avertir sévèrement ces députés d'opposition qu'il s'agit d'une tentative mal calculée de semer la confrontation en misant sur l'ingérence de forces étrangères afin de plonger Hong Kong dans le chaos", a déclaré dans un communiqué le bureau des affaires de Hong Kong et Macao, cité par l'agence Chine nouvelle.
Les Etats-Unis, l'UE et la Grande Bretagne dénoncent l'exclusion des quatre députés comme une atteinte à l'autonomie de Hong Kong.
Washington a annoncé lundi 9 novembre de nouvelles sanctions contre quatre responsables de Hongkong supplémentaires, accusés de restreindre les libertés dans le territoire semi-autonome chinois sous la pression de Pékin.
La répression à Hong Kong s'est matérialisée par l'entrée en vigueur cet été d'une loi drastique sur la sécurité nationale, qui a été imposée par Pékin sans vote au LegCo, un texte qualifié de liberticide par ses détracteurs.
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