La direction de Brigestone a annoncé à la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher et aux représentants syndicaux, qu'elle allait fermer son usine de Béthune dans le Pas-de-Calais et fermait donc la porte à un plan de sauvetage de celle-ci. " 863 personnes travaillaient sur ce site du Pas-de-Calais". Les pouvoirs publics avaient alors promis d'abonder à hauteur d'un euro pour chaque euro réinvesti par le manufacturier. Elle leur avait en effet indiqué que l'Etat était prêt à prendre sa part au financement de l'investissement d'une centaine de millions d'euros nécessaire au projet alternatif de fermeture du site. Il y aurait 4 projets déjà bien définis. Bridgestone a fait savoir dans un communiqué: "La recherche d'un repreneur au sein du secteur du pneu en partenariat avec Business France et la recherche d'activités hors pneus, ont permis l'identification de 10 opportunités dont 4 projets déjà bien définis".
Ce scénario prévoyait que l'usine produise à l'horizon 2025 des pneus de qualité supérieure à ceux de petit calibre actuellement manufacturés. Mais " Bridgestone ne souhaite pas investir à Béthune, parce qu'ils considèrent que le marché est en surcapacité. "Après avoir attentivement étudié cette option, Bridgestone est arrivé à la conclusion qu'elle ne permet pas d'aboutir à un scénario industriel réaliste", écrit-elle dans un communiqué. Mais nous nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleurs solutions possibles (.) pour travailler sur des scénarios de reprise (.) pour faire en sorte que le plan social qui est aujourd'hui proposé soit amélioré. Elle aurait impliqué de réinvestir dans l'usine en vue d'y produire des pneus de plus grande taille, et plus haut de gamme.
"L'heure est pour nous au combat sur les mesures sociales, on va essayer d'aller chercher le maximum pour chacun des salariés", a réagi en écho l'avocat de l'intersyndicale, Me Stéphane Ducrocq, alors qu'une assemblée générale était prévue sur le site en début d'après-midi. Bridgestone nous dit: "On est même prêts à ce qu'un concurrent vienne s'installer à notre place". Jeudi, le président (ex-LR) du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a ainsi acté que " l'avenir du site de Béthune s'écrira sans [Bridgestone], mais ils doivent maintenant mettre le maximum pour les salariés et pour retrouver de l'activité sur le site ". Selon lui, le projet " tenait la route et Bridgestone l'a en 5 minutes balayé ". L'Etat et les collectivités restent prêts à mettre leur part "pour des projets de repreneurs sérieux qui ne soient pas Bridgestone", avec le même ratio d'un euro d'argent public pour un euro d'argent privé, a-t-il précisé.
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