Ce meurtre d'un citoyen sud-coréen, le premier perpétré par l'armée nord-coréenne depuis dix ans, a suscité l'indignation du Sud.
Leif-Eric Easley, professeur à la Ewha University à Séoul, a affirmé que ces excuses supposées de M. Kim "réduisent le risque d'escalade entre les deux Corées et maintiennent les espoirs de réconciliation de M. Moon". " Il a été abattu dans l'eau, selon le responsable militaire interrogé par l'AFP". "Les soldats nord-coréens ont versé de l'essence sur son corps et l'ont brûlé dans l'eau ".
Son corps n'était plus visible après les tirs et les troupes ont mis le feu à son dispositif de flottaison - qui était couvert de sang - conformément à la règlementation en vigueur alors que le pays est en alerte maximum par rapport au Covid-19.
Il portait un gilet de sauvetage et ses chaussures ont été retrouvées sur le bateau bord duquel il naviguait, ce qui laisse à penser qu'il est allé à l'eau de son plein gré.
Ce responsable a cependant refusé de donner plus de détails sur la source à l'origine de cette information.
Au cours de celui-ci, il aurait exprimé son envie de faire défection mais il aurait été tué sur "ordre d'une autorité supérieure".
Les responsables sud-coréens ont condamné la Corée du Nord pour ce qu'ils ont appelé un "acte atroce" et ont insisté pour qu'elle punisse les responsables.
Pyongyang, particulièrement vulnérable à une épidémie de coronavirus en raison d'un système médical défaillant, a affirmé jusqu'à présent ne pas avoir enregistré sur son sol de cas de Covid-19.
En juillet, un transfuge nord-coréen qui avait fui vers le Sud il y a trois ans est retourné dans son pays en réussissant à franchir illégalement "la ligne de démarcation" qui fait office de frontière avec la Corée du Sud. Cela avait poussé les autorités nord-coréennes à décréter le confinement de la ville de Kaesong, située à la frontière, par crainte que l'individu ne soit porteur du coronavirus.
Le commandant des forces américaines en Corée du Sud, Robert Abrams, a affirmé que les autorités nord-coréennes ont donné l'ordre d'abattre les personnes qui tenteraient d'entrer dans le pays depuis la Chine, afin d'empêcher une épidémie de coronavirus.
En novembre 2010, l'armée de Pyongyang avait bombardé l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, faisant quatre morts, deux civils et deux militaires.
Pyongyang n'avait pas confirmé vendredi après-midi le contenu de cette lettre et les médias officiels nord-coréens n'ont fait aucune mention de cet événement. Pyongyang a toujours démenti toute implication.
Selon la lettre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est dit "désolé" que l'incident ait choqué les Sud-Coréens et a estimé qu'il n'aurait pas dû se produire, a précisé le conseiller à la sécurité.
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