C'est un protagoniste clé de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Il était attendu. Arrêté en janvier 2018 à l'aéroport de Londres, Alexandre Djouhri a été remis jeudi soir aux autorités judiciaires françaises à son arrivée à l'aéroport de Roissy, selon des sources judiciaire et aéroportuaire, confirmant une information de BFM TV.
Il l'a aussi été pour "corruption active d'agent public étranger", "complicité" et "recel de détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public", ainsi que pour "blanchiment de corruption active et passive d'agent public étranger en bande organisée" et "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".
L'homme d'affaires de 60 ans, dont la justice britannique a ordonné la remise à la France, a été transféré dans les locaux de la police aux frontières de l'aéroport parisien et devrait être présenté dans les prochaines 24 heures aux magistrats du pôle financier du tribunal de Paris. En outre Alexandre Djouhri, aurait en 2008 opérer la vente à 10 fois sa valeur, d'une villa sise à Mougins, dans le sud-est de la France; à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, l'ancien chef de cabinet libyen de Mouammar Kadhafi.
Celui que l'on surnomme " Monsieur Alexandre " dans les milieux politiques est soupçonné d'avoir dissimulé des versements occultes d'argent libyen.
Lors d'une perquisition à son domicile à Genève en mars 2015, la découverte d'un RIB au nom de M. Guéant avait aussi intrigué les magistrats. Ceux-ci soupçonnent le bras droit de Nicolas Sarkozy d'avoir reçu 500 000 euros pour rétribuer diverses interventions en faveur d'Alexandre Djouhri, notamment auprès d'EADS (devenu Airbus group) à qui l'homme d'affaires aurait réclamé plusieurs millions d'euros de commission pour une vente d'avions à la Libye. Hospitalisé après une série d'accidents cardiaques, il avait été assigné à résidence dans la capitale britannique, après avoir payé 1,13 million d'euros de caution. Mais ce mercredi, 22 janvier, Vanessa Baraitser, juge au tribunal d'instance de Westminster à Londres; se déclarant "convaincue qu'il n'y a pas ou pas de preuves suffisantes que les autorités françaises aient manipulé ou utilisé des procédures pour opprimer ou causer un préjudice injuste à M. Djouhri"; ordonnait son extradition. Claude Guéant a toujours soutenu que cette somme était le fruit de la vente de deux tableaux de peinture flamande. La question doit d'ailleurs être débattue le 19 mars devant la cour d'appel de Paris.
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