Cette "boîte à outils", élaborée par tous les Etats membres de l'Union en collaboration avec la Commission européenne, contient des recommandations sur ce qu'il convient de faire pour éliminer les risques spécifiques au déploiement des infrastructures de la nouvelle technologie mobile 5G.
La question de sa participation à la mise en place de la 5G est brûlante.
"Nous pouvons faire de grandes choses avec la 5G", a déclaré Margrethe Vestager, un haut fonctionnaire de la Commission européenne, l'organe exécutif de l'Union européenne. Elle a aussi souligné qu'aucun opérateur ne serait par principe exclu du marché européen. "Nous en, Europe, on accepte tout le monde (...), mais on a des règles", a indiqué le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton.
Mais voilà, Huawei est régulièrement accusée d'espionner au profit de l'État chinois, une accusation notamment portée par les États-Unis.
Huawei a aussitôt salué dans un communiqué la décision des Européens, les félicitant pour leur approche "objective et basée sur les faits" concernant la sécurité de la 5G.
A la veille de l'arrivée à Londres du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, qui rencontrera notamment son homologue britannique Dominic Raab, le gouvernement britannique faisait tout pour rassurer Washington et décourager d'éventuelles mesures de rétorsion.
Des mesures de protection, plus que protectionnistes, qui ont été accueillies avec satisfaction par Huawei. Nous convenons qu'un marché de fournisseurs diversifié et une concurrence loyale sont essentiels pour la fiabilité et l'innovation du réseau, ainsi que pour garantir aux consommateurs l'accès à la meilleure technologie possible. Huawei rejette ces accusations. Selon Washington, l'entreprise aide l'État chinois à collecter du renseignement - ce que Huawei nie. Les États membres ont, depuis lors, recensé les risques et les vulnérabilités au niveau national puis publié une évaluation conjointe des risques à l'échelle de l'Union européenne.
L'UE a emboîté le pas à Londres mercredi en ouvrant aussi partiellement sa porte à Huawei pour développer la 5G, défiant ainsi les Américains qui accusent l'équipementier télécoms chinois d'espionnage au profit de Pékin.
La 5G jouera un rôle déterminant dans le développement futur de l'économie et de la société numériques en Europe. Mais Huawei ne devrait avoir nulle part d'exclusivité, puisque les Vingt-Sept ont convenu s'assurer que chaque opérateur ait une "stratégie multifournisseur". Le fait même que les Vingt-Sept soient parvenus à une boîte à outils collective démontrerait leur volonté de répondre ensemble aux défis sécuritaires que pose le déploiement de la 5G.
Même si M. Breton répète à l'envi que l'"Europe n'est pas en retard sur la 5G", il paraît difficile pour l'UE de se passer de Huawei: sur le plan industriel, il dispose d'une avance technologique sur ses concurrents et il est déjà présent dans de nombreux pays.
Les Etats-Unis critiquent la décision du Royaume Uni d'autoriser Huawei à... "On comprend bien cette technologie, on a beaucoup investi et on peut la déployer", assure-t-il.
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