Avant que les sénateurs chargés de le juger n'entament un exercice de questions-réponses très codifié, le locataire de la Maison Blanche a taxé d'ingratitude son ex-conseiller à la sécurité nationale, l'accusant d'avoir multiplié les "erreurs de jugement".
Donald Trump s'est déchaîné, mercredi 29 janvier sur Twitter, contre son ancien conseiller national à la sécurité, John Bolton, que les Démocrates veulent faire témoigner devant le Sénat au procès en cours en destitution du Président des États-Unis, écrit l'AFP.
Néoconservateur connu pour ses positions belliqueuses, John Bolton a été renvoyé de l'administration Trump en septembre dernier en raison de son désaccord avec le président républicain sur de nombreux dossiers sensibles de politique étrangère, de l'Afghanistan à la Corée du Nord.
Dans cet ouvrage, il affirme que Donald Trump lui a dit en août ne pas vouloir débloquer une aide destinée à l'Ukraine tant que ce pays n'enquêterait pas sur le démocrate Joe Biden, bien placé pour l'affronter lors de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Ces allégations, rendues publiques dimanche soir, ont fait l'effet d'une bombe car elles touchent au coeur du dossier d'accusation contre le président, jugé pour "abus de pouvoir" et "entrave au travail du Congrès".
Branle-bas de combat à la Maison-Blanche. Mais les démocrates poussent pour entendre de nouveaux témoins. Selon plusieurs médias américains, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, aurait reconnu n'être à ce stade pas capable de réunir les 51 voix nécessaires pour bloquer ces auditions.
Les avocats de Donald Trump, eux, réclament un acquittement "aussi vite que possible" du président.
En écho, le sénateur républicain John Cornyn a jugé "inutile" de convoquer plus de témoins. Mais le camp républicain n'arrive pas à se mettre d'accord sur l'audition éventuelle de nouveaux témoins au Sénat, à la suite de révélations explosives d'un ex-conseiller de la Maison Blanche.
Après les plaidoiries de la défense, le procès doit entrer à partir de jeudi dans une nouvelle étape: les questions des sénateurs. Celui-ci a souhaité mardi que les parties ne prennent pas plus de 5 minutes pour répondre, mais rien ne leur impose de s'y tenir.
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