Tout le monde criait, sautait, riait, certains pleuraient de joie. "Jacques Chirac, l'indifférent (p. 56)" Je compris enfin pourquoi Jacques Chirac était le chef. J'avais réussi ce qui était mon objectif intime depuis tant d'années. L'ancien président de la République revient avec dynamisme sur son divorce houleux d'avec Cécilia Attias, la félonie de François Fillon, ses rapports tendus avec Ségolène Royal et son profond respect pour les Macron.
"Souvent, on m'a demandé si, aujourd'hui, la politique me manquait". Nicolas Sarkozy qui s'apprête à entrer dans une séquence judiciaire lourde, avec un procès pour corruption en correctionnelle et des menaces de poursuites sur les financements de ses campagnes, a surtout voulu brosser un portrait de lui-même moins arrogant et plus affectif, d'un homme qui se veut détaché de tout enjeu de pouvoir: " Ce n'est pas la politique que j'aime, c'est la vie!
"Je me suis demandé, notamment lors du débat présidentiel de l'entre-deux tours, si elle faisait preuve d'incompétence par volonté politique, ou si plus vraisemblablement elle ne possédait ni la connaissance ni la compréhension des dossiers qu'elle abordait", a écrit M. Sarkozy en référence au débat télévisé qui l'avait opposé en 2007 à la candidate socialiste. Tout comme il cherche à réhabiliter sa relation avec Jacques Chirac, qu'il avait lui-même trahi au profit d'Édouard Balladur après avoir été nourri au sein de la chiraquie.
Il prend soin de ne pas porter d'appréciation sur l'action d'Emmanuel Macron, si ce n'est pour dire, pour l'actuel président comme pour Valéry Giscard d'Estaing et pour lui-même, que "si la jeunesse est un grand atout pour conquérir le pouvoir, elle est une faiblesse au moment de l'exercer".
À vrai dire, le livre de Nicolas Sarkozy s'arrêtant à son entrée à l'Elysée en 2007, il était logique qu'Emmanuel Macron ne soit pas au centre du récit, tout comme les affaires judiciaires en cours qui prennent leurs origines entre 2007 et 2012.
C'est l'occasion pour lui de dresser, au fil des 359 pages, une galerie de portraits, parfois au vitriol, dont celui de François Fillon, qui fut cinq ans durant son Premier ministre avant de se muer en concurrent à partir de 2014. Je n'y avais rien compris. "En soi, c'est accablant".
Outre ses anciens collaborateurs et camarades de parti, l'ancien président Français s'est attaqué à certains de ses adversaires politiques comme la socialiste Ségolène Royal qu'il avait vaincu au second tour de la présidentielle de 2007.
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