L'homme qui a foncé avec son véhicule dans un fourgon de gendarmerie lundi sur les Champs-Élysées était recherché par les autorités tunisiennes depuis 2014 pour des suspicions de terrorisme remontant à 2013. Fiché S depuis 2015 en raison de son appartenance à "la mouvance islamiste radicale", Adam D., 31 ans, n'a visiblement pas eu de difficulté à obtenir en février 2017 le renouvellement de son autorisation de détention d'armes délivrée en 2012 par la préfecture de l'Essonne, où se situait son domicile familial.
Un fusil d'assaut israélien, deux armes de poing, un ordinateur, deux téléphones et des CD de prêches ont par ailleurs été trouvés dans l'automobile. Il y avait de quoi 'éventuellement faire sauter cette voiture', a rapporté le ministre. Ce mode opératoire et ce type de cible sont préconisés par les jihadistes.
Après avoir été extrait du véhicule par les forces de l'ordre, l'assaillant a succombé peu après d'un "arrêt cardio-respiratoire", probablement causé par "un effet de souffle" et par "l'inhalation de fumées", a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
La section antiterroriste du parquet de Paris a été chargée de l'enquête sur l'incident, dont l'auteur était fiché "S" (pour sûreté de l'Etat).
L'auteur a été identifié dans les heures qui ont suivi l'attentat.
L'assaillant, cadet d'une fratrie 'de trois frères et soeurs', vivait là avec sa famille, installée depuis une trentaine d'années, selon une voisine sous couvert d'anonymat.
"On s'était plaint auprès du maire car ils organisaient tous les week-ends de grandes réunions tous volets fermés avec plusieurs dizaines de personnes", avec tous "les hommes en longue robe blanche".
"Ca pose deux questions".
Cette nouvelle attaque survient dans un pays placé sous le régime de l'état d'urgence depuis les attentats de novembre 2015. Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats qui a fait au total 239 morts, les derniers visant tout particulièrement les forces de l'ordre.
Sur les Champs-Élysées, un lourd dispositif policier et militaire avait été déployé et la circulation coupée pendant quelque temps. "Certains m'ont crié de partir", a-t-il raconté. "On nous a dit de ne pas bouger et de ne pas traverser l'avenue".
Quatre membres de la famille d'Adam Djaziri, l'assaillant mort lundi dans un attentat raté contre des gendarmes sur les Champs-Élysées à Paris, étaient en garde à vue depuis deux jours.
Le 6 juin, un homme avait lui blessé un policier devant la cathédrale Notre-Dame, en plein coeur de Paris, et s'était revendiqué "soldat du califat", un terme utilisé pour désigner l'EI.
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