Cyril Hanouna a déposé trois plaintes au tribunal

TPMP Des chiffres et des polémiques records

Le jeune homme que Cyril Hanouna a contacté dans TPMP il y a deux semaines n'avait pas encore fait son coming out. Ce soir-là, l'animateur de C8 aguichait des homosexuels au téléphone, sans qu'ils ne le sachent. L'histoire avait contribué à nourrir la polémique liée à ce dérapage en direct, qui a engendré l'ouverture par le CSA d'une procédure de sanction et le retrait de nombreux annonceurs des émissions de Hanouna.

Mais la plainte ne vise pas directement Le Refuge mais son président, Nicolas Noguier. Le Refuge avait alors assuré que l'une des victimes du canular avait été expulsée de son domicile quand ses parents avait découvert son homosexualité après cette séquence. Mais malgré ce mea-culpa, il semblerait que l'animateur veuille répliquer.

L'avocat de H2O, Me Stéphane Hasbanian, dit vouloir "établir la vérité sur l'existence ou non d'une prétendue victime du canular" de Cyril Hanouna, dans lequel il s'est amusé à piéger des homosexuels en passant une fausse annonce sur un site de rencontre gay (voir la vidéo en fin d'article). Après la diffusion d'un tweet, Cyril Hanouna s'est porté civile pour diffamation contre le président du Refuge, Nicolas Noguier.

Avec sa boîte de production H2O, Cyril Hanouna va donc porter plainte. ". Evoquant des " contradictions dans les propos de différents membres de l'association ", l'avocat d'H2O " affirme dans sa plainte que "le jeune homme prétendument rejeté par ses parents n'a jamais existé" et que "la personne à l'origine de la divulgation" ne pouvait l'ignorer", rapporte Le Parisien.

La société de l'animateur vedette de C8 a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse à Montpellier, tandis que le Tribunal de grande instance de Paris a enregistré une plainte pour diffusion de mauvaises nouvelles. "Nicolas Noguier va devoir s'expliquer sur ses déclarations contradictoires, que je considère comme sidérantes, voire même fantaisistes", indique-t-il à l'AFP. Une autre plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles, devant le TGI de Paris.

L'affaire est loin d'être terminée!