Une large majorité des Français estime que les ministres Richard Ferrand et Marielle de Sarnez devraient démissionner en raison des soupçons pesant sur eux, selon un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié ce mercredi.
Interrogé sur France Inter, mercredi 31 mai, Richard Ferrand a répondu aux soupçons de conflits d'intérêts qui le concernent, soulignant: "Tout ce que j'ai fait dans ma vie professionnelle est légal, public et transparent [.] Est-ce que je suis un homme honnête ou pas?" Dans cette édition, les explications de Stéphane Robert, et le commentaire de notre invité, l'historien Jean Garrigues, spécialiste de la vie politique française.
Ces accusations s'ajoutent à celles lancées contre le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, proche de M. Macron et secrétaire général du parti La République en marche (REM).
Pour 65 % des Français, les faits reprochés à Marielle de Sarnez sont graves, contre 35 % d'un avis opposé. Le point sur ce dossier avec Elodie Forêt.
"Ce ne sont pas des révélations, juste la poursuite de la musique qui résonne depuis plusieurs jours", tente de désamorcer auprès de l'AFP Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement. Il a rappelé que tout ministre mis en examen devrait démissionner.
"Sous couvert de présentation objective de situations, cet article fait des amalgames et laisse place à tous les sous-entendus sans jamais rien démontrer", dénonce M. Ferrand dans un communiqué.
Sur le plateau de France 2 ce mardi soir, le Premier ministre demande également une "exemplarité des ministres, y compris dans leur vie privée, quand ils s'expriment se comportent". "L'affaire Ferrand est triste, douloureuse, mais elle n'est pas de nature à nous nuire", se rassure l'un des soutiens de la première heure d'Emmanuel Macron. Il s'est dit 'favorable' à une éventuelle enquête 's'il y a des éléments qui conduisent ou la justice, ou la police ou la gendarmerie à penser qu'il faut faire une enquête'.
Selon l'hebdomadaire satirique, les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était alors le directeur général, avaient souhaité en 2011 louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins.
Certains responsables appellent désormais Emmanuel Macron et son ministre de la Justice, François Bayrou, à s'exprimer sur la question, qui empoisonne le tout début du quinquennat et la préparation des législatives pour l'exécutif.
Edouard Philippe a pour sa part assuré que le projet de loi de moralisation, qui sera présenté en conseil des ministres le 14 juin, établirait des "règles claires" et "innovantes".
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