Mme Merkel a discuté du sujet avec des journalistes, mardi, après une rencontre entre son cabinet et le gouvernement de l'Inde, qui s'est traduite par des ententes de coopération en matière de politique numérique, de développement et d'éducation.
"La chancelière allemande Angela Merkel a tiré les leçons de l'échec du G7, où Donald Trump a refusé de s'engager sur l'accord de Paris".
"L'Europe obtient un nouveau rôle", a ajouté M. Gabriel, emboîtant le pas de la chancelière Merkel qui avait estimé dimanche que les Européens devaient désormais prendre (leur) destin en main".
Au terme de discussions particulièrement difficiles, la chancelière allemande avait d'ailleurs déclaré que les Européens ne pouvaient plus totalement compter sur les États-Unis de Donald Trump.
"Nous avons un ENORME déficit commercial avec l'Allemagne, en plus elle paye BIEN MOINS qu'elle ne le devrait pour l'Otan et le secteur militaire". Très mauvais pour les USA. "C'est mon expérience de ces derniers jours", a ainsi déclaré, amère mais pragmatique, Angela Merkel lors d'un meeting à Munich le 28 mai 2017. Son ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, n'a pas non plus mâché ses mots, estimant lundi que la politique de Donald Trump avait "affaibli" l'Occident. "Ca va changer", a riposté Donald Trump.
Mme Merkel, comme d'autres dirigeants européens, ont par le passé insisté sur la nécessité pour l'UE de s'affirmer sur la scène internationale pour mieux défendre ses intérêts. Il y a aussi qualifié les pratiques commerciales des Allemands de "mauvaises, très mauvaises", selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
La cérémonie, durant laquelle le président américain a dévoilé un débris du World Trade Center, était pourtant l'occasion idéale pour que M. Trump s'engage publiquement en faveur de cette clause de défense collective puisque après les attentats du 11 septembre 2001 les Etats-Unis ont justement invoqué l'article 5.
"Les entreprises allemandes veulent continuer à investir aux États-Unis et à y créer des emplois", avait-elle ajouté, soulignant que les États-Unis n'avaient aucune raison de craindre que les entreprises allemandes détruisent des emplois dans le pays. L'escalade continue après les divergences lors du G7 et les propos d'Angela Merkel. " Une déclaration qui a été justement perçue, en Allemagne comme aux États-Unis, comme un changement d'ère dans les relations transatlantiques". Il a même affirmé avoir "bon espoir " que son homologue américain "confirmera son engagement (sur les accords de Paris), à son rythme ".
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