En effet, le pôle Agora Distribution (Tati, Fabio Lucci, Gigastore et Dégrif'Mania) a été placé en redressement judiciaire le 4 mai dernier. En outre, s'y ajouterait la reprise de 250 salariés dans des magasins franchisés et affiliés au groupe. Son projet prévoit la reprise de 120 magasins, dont 93 détenus en propre et 27 franchisés.
Autre offre, celle des différentes enseignes discount Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi Bazar et Dépôt Bingo, réunies dans un consortium. Le premier est le groupe Philippe Ginestet (GPG), du fondateur des magasins de déco Gifi, qui propose de reprendre 1.300 emplois directs et de conserver la marque Tati. L'enseigne compte mettre le grapin sur les six magasins Tati en région parisienne. Selon une autre source proche du dossier, les stocks de Tati "ont une valeur comptable de 100 millions d'euros" et "des fonds de commerce estimés par un expert à 30 millions d'euros".
Trois repreneurs sont sur sur les rangs, dont deux principaux. Le consortium a amélioré son offre "au fur et à mesure", "c'est un projet pas sérieux", a-t-il ajouté.
C'est l'un des 3 comités d'entreprise du groupe, celui du Vétura qui a demandé le report de l'audience.
Selon la CGT, les mesures de reclassement pour les "400 à 600" salariés menacés de licenciement se montent aujourd'hui à "1.500 euros par salarié". Ses représentants demanderont lundi au tribunal un délai. En revanche, les CE de Vetura et Agora ont choisi GPG. Tahar Benslimani, délégué CFDT, estime que la décision du tribunal d'octroyer un nouveau délai "peut être positive si on a l'assurance d'une amélioration, mais cette période de trois semaines va être très longue à vivre pour les salariés, qui sont stressés et pressés de tourner la page pour la plupart".
Lundi dernier, plus d'une centaine de salariés de Tati et des autres enseignes d'Agora Distribution étaient venus à Paris demander au gouvernement de s'impliquer dans ce dossier.
Certains salariés de l'enseigne se sont réunis ce lundi matin devant le tribunal pour manifester. Selon eux, le ministère du Travail s'est engagé à leur apporter son aide. "Renvoi au 19 juin!", a lancé au micro Céline Carlen, de la CGT commerce Paris, à une centaine de salariés qui manifestaient devant le tribunal de Bobigny pour réclamer le maintien de leurs emplois.
Les salariés réclament aussi, si des licenciements sont inévitables, un plan social "à la hauteur de la capacité financière de l'actionnaire et pris en charge par le groupe Eram".
L'une de ses œuvres lorsqu'il était ministre de l'économie de Manuel Valls, la "loi Macron " d'août 2015, "a supprimé l'obligation pour les groupes de financer les PSE [plan de sauvegarde de l'emploi] de leurs filiales en redressement judiciaire ".
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