La réponse d'Emmanuel Macron a été tout aussi virulente.
Lors des élections régionales de 2015, le député des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner, aujourd'hui représentant d'Emmanuel Macron dans la région, avait retiré la liste du Parti socialiste qu'il conduisait et appelé à voter pour Christian Estrosi pour faire barrage au Front national.
A trois semaines du 1er tour, le socle électoral de François Fillon se solidifie, avec 79% (+10) de ses électeurs potentiels qui se disent certains de leur choix. Après une rencontre inattendue et très commentée avec le patron LR de la région PACA Christian Estrosi samedi matin, le candidat d'En Marche! à la présidentielle a ciblé en meeting un François Fillon qui n'a "plus de programme" et qui, "alors, invective les autres".
Convaincu de la nécessité de galvaniser l'électorat de la droite pour se qualifier au second tour, François Fillon a renouvelé son appel, plus tard dans la journée, lors d'un meeting près d'Ajaccio en présence d'un millier de personnes.
"Nous sommes responsables, soucieux de l'intérêt général de la France", a déclaré Christian Estrosi à la presse aux côtés d'Emmanuel Macron.
Malgré ces critiques, M. Macron était "très content de son coup", selon un proche. A Toulon, "ils ont montré le masque de la haine et de l'indignité".
François Fillon a de nouveau ciblé hier en Corse son concurrent dans la présidentielle Emmanuel Macron, l'accusant de "supercherie" et "de faire semblant d'être un dissident" mais aussi de porter un projet dans "la continuation" de celui de François Hollande. "Ce n'est pas le visage que je veux pour la France". "Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti (Les Républicains, ndlr) a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", a-t-il encore attaqué. Le phénomène majeur est Jean-Luc Mélenchon qui bondit de 5,5 points (depuis le 19 mars) avec 16 % talonnant désormais le candidat de la droite François Fillon, crédité de 17% des intentions de vote au premier tour. M. Macron était à Marseille pour un meeting, avant d'assister au match de l'OM, dont il est un fan auto-proclamé.
Dans l'hypothèse d'un second tour Macron-Le Pen, l'ancien ministre de l'Economie l'emporterait avec 63% des voix, contre 37% pour la présidente du Front national.
Mais la charge n'est alors pas terminée contre M. Fillon, "Premier ministre collaborateur et qui maintenant dirait: +Ce n'était pas mon quinquennat+" entre 2007 et 2012.
Devant ses partisans rassemblés dans la salle immense, glacée par les courants d'air, du parc Chanot, Emmanuel Macron a critiqué le socialiste Benoît Hamon le plaçant dans le camp de ceux qui "ne veulent plus gouverner". Une référence à M. Estrosi, copieusement hué lors du meeting à Toulon de M. Fillon, dont des partisans ne lui ont pas pardonné d'avoir demandé le retrait de leur candidat empêtré dans ses affaires judiciaires.
A Biguglia, l'ex-Premier ministre a également jugé qu' "une partie" des Français "pouvaient se laisser prendre à cette supercherie (de M. Macron) jusqu'à ce que les masques tombent". Il ne peut pas confier l'organisation de la campagne à la frange la plus radicale de notre famille politique s'il veut rassembler plus d'un Français sur deux.
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