'Une délégation ministérielle sera sur place avant la fin de la semaine (.) si toutefois les conditions du respect et j'insiste sur ce point et de l'ordre républicain sont réunies', a-t-il déclaré depuis la cour de Matignon. Le Premier ministre a affirmé vouloir signer ce "pacte d'avenir" dans "les meilleurs délais".
Le Premier ministre avait appelé " à l'apaisement, au calme, au dialogue [.] parce que rien ne se construit dans le désordre et l'affrontement", et assuré avoir pris " des dispositions de manière à ce que le dialogue puisse s'engager en Guyane".
Les 37 syndicats réunis au sein de l'Union des travailleurs guyanais (UTG) qui ont voté la "grève générale illimitée" et prévoient une "journée morte" mardi selon France-Guyane, exigent notamment "un plan d'urgence de l'éducation en Guyane".
En proie à une forte agitation sociale, la Guyane a entamé hier un premier jour de grève générale dans une situation "tendue", de l'aveu du gouvernement qui appelle "au calme" dans ce territoire français d'Amérique du Sud.
Ericka Bareigts (G) a justifié sa décision de rester à Paris en raison de l'absence des conditions d'un dialogue constructif.
Les "500 frères", un mouvement de citoyen créé récemment pour lutter contre "l'insécurité en Guyane", composé d'hommes toujours cagoulés, a ouvert le cortège, suivi d'un groupe amérindien. Les établissements scolaires et la plupart des administrations sont fermés depuis jeudi, les stations-service à sec ou au bord de la pénurie, et les vols moyens ou long-courriers ont été annulés à l'aéroport lundi 27 mars, pour des raisons de sécurité. Dans un communiqué, le ministre de l'intérieur, Matthias Fekl et la ministre de l'Outre-mer Ericka Bareigts ont regretté "l'invective, l'outrance et l'approximation" de candidats "qui ne semblent découvrir l'outre-mer qu'à l'occasion des campagnes électorales" et "portent des propositions dangereuses qu'il convient de rappeler, comme la modification de la rémunération des fonctionnaires ou de la défiscalisation des aides à l'investissement".
"François Hollande a également souligné ce lundi que " la première priorité " pour la Guyane était " la lutte contre l'insécurité", s'exprimant devant des journalistes à l'issue d'une rencontre avec la communauté française de Singapour.
Selon le site du quotidien Les Echos, les ministres "seraient en mesure de poser sur la table des négociations un pacte de développement de la Guyane de 4 milliards sur un peu moins de 10 ans".
La mission interministérielle a fait dimanche plusieurs annonces visant à désamorcer le mouvement social. Mais, note une source gouvernementale, "les revendications sont éparses et les collectifs ne sont pas d'accord entre eux".
Le collectif des protestataires "Pou La Gwiyann dékolé " ("pour que la Guyane décolle ") s'en est trouvé renforcé, alors qu'il avait refusé de rencontrer la délégation interministérielle arrivée samedi 25 mars, préférant attendre des discussions au niveau ministériel.
"Cette situation est la conséquence de l'échec de la politique de François Hollande", a accusé François Fillon (LR).
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