L'ancien ministre français de l'économie, Emmanuel Macron a annoncé, mercredi, sa candidature à l'élection présidentielle de mai 2017.
M. Macron a aussi redit qu'il ne passerait pas par la primaire initiée par le PS et organisée en janvier.
Outre cette volonté affichée - ou prononcée plutôt - de se montrer hors système, le désormais candidat a insisté sur plusieurs mots tout au long de ses vingt minutes de discours.
"Ce système, je le refuse, a-t-il ajouté en appelant à une "révolution démocratique profonde" au lieu de s'en tenir "aux recettes du siècle dernier". " C'est très embêtant", a lâché le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, mettant en garde contre le risque d'élimination de la gauche dès le premier tour.
Mais M. Macron semble déterminé à ne se rallier à personne, tout en préemptant une partie de l'électorat de centre-gauche, cible naturelle de MM. Une banlieue populaire pour un ancien banquier d'affaires de 38 ans, débarqué en politique depuis moins de cinq ans et qui veut casser les codes français, l'image est, à elle seule, déjà un programme.
Cela s'est traduit par un tir de barrage dans les heures qui ont entouré l'annonce hier, des entourages et des intéressés.
Il faut "une expérience qui a été éprouvée par le temps" pour gouverner et "refuser les aventures individuelles", a déclaré le chef du gouvernement français, relevant que cette haute fonction requiert une éducation à la conduite du pouvoir, à la responsabilité et un sens de l'Etat. "Hors primaires et hors parti, Macron sera donc au premier tour". Il n'y a guère que François Hollande pour avoir cru plus longtemps que de raison à la loyauté de son poulain. En avril pourtant, Jean-Pierre Raffarin l'avait cité comme possible Premier ministre. "C'est d'abord un problème pour la gauche", a-t-il dit. Même si celui ci n'est pas passé par la case primaire à gauche. Patron par intérim des Républicains et soutien "à titre personnel" de Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez a dépeint M. Macron en "symbole des élites mondialisées". Hier, En Marche! frôlait la barre des 100.000 adhérents, mais ils ne sont pas tenus de verser une cotisation. À réunir ses parrainages?
Son mouvement a déstabilisé les rivaux de gauche et de droite espérant représenter les deux principaux partis. "C'est une décision irrévocable", a-t-il dit sur France 2. Une candidature de François Hollande ou de Manuel Valls - et d'autres probablement - viendrait diluer encore un peu plus les voix de gauche et laisserait le champ libre à la droite et au centre... et évidemment au Front national.
Emmanuel Macron est donc candidat à l'élection présidentielle.
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