Ce texte sera, "comme chaque fois", examiné et soumis au parlement wallon, ajoutait-on.
Si l'accord est signé comme prévu le 27 octobre à Bruxelles entre les 28 et le Canada, les députés européens devront donc se prononcer sur le texte, ce qui devrait avoir lieu soit à la fin de l'année, soit au début de l'année prochaine. "Ces entretiens ont été très utiles et constructifs", s'est félicité Martin Schulz. Je suis très optimiste quant à la possibilité.
"La commissaire au Commerce, Cecilia Malmström, a regretté l'interruption des négociations et manifesté son espoir de trouver une solution". Après l'échec des négociations, le traité de libre-échange avec le Canada (CETA) est dans l'impasse.
Avant de s'envoler pour l'Europe, cette semaine, la ministre Freeland avait plaidé que le gouvernement canadien avait fait tout en son pouvoir pour assurer la ratification de l'accord, et que la balle était dorénavant dans le camp de l'UE.
Les partisans du CETA disent qu'il permettra d'accroître de 20% le commerce entre les parties au traité et d'augmenter de 12 milliards d'euros par an la richesse économique de l'UE et de 12 milliards de dollars canadiens par an (8,3 milliards d'euros) celle du Canada.
"Nous avons fait notre job, il est temps pour l'Union européenne de finir le sien", a-t-elle dit à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement européen, Martin Schulz.
Martin Schulz a pour sa part indiqué que le sommet prévu jeudi avec le Canada restait pour l'instant à l'agenda. "Les problèmes sont sur la table des Européens et nous devons essayer de les régler", a-t-il indiqué.
Schulz a déclaré qu'à ses yeux, " il n'y a aucun problème qui ne peut être résolu ".
Mme Freeland devait quitter Bruxelles par la suite pour rentrer au Canada.
Vendredi soir, au bord des larmes, Mme Freeland avait reproché à l'Union européenne son "incapacité" à avoir "maintenant un accord international, même avec un pays qui a des valeurs aussi européennes que le Canada". Elle a confirmé qu'elle quittait la Belgique samedi pour le Canada au lendemain de l'échec des négociations avec la région francophone de Wallonie.
"Le Canada est déçu et moi personnellement je suis déçue, mais je pense que c'est impossible, nous retournons à la maison", a-t-elle déclaré en sortant du Parlement wallon, vendredi.
La Wallonie, région de 3,6 millions d'habitants, voit dans le Ceta qui concerne plus de 500 millions d'Européens les prémices du traité TTIP (ou Tafta), encore plus controversé, que l'UE négocie très laborieusement avec les Etats-Unis, et réclame plus de garanties, notamment en matière de protection de ses agriculteurs et face aux puissantes multinationales.
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