Alain Juppé, favori des sondages pour la primaire de la droite, est venu mercredi "écouter" et "répondre aux questions" des habitants d'Argenteuil (Val d'Oise), où son rival Nicolas Sarkozy avait promis en 2005 à une habitante de la "débarrasser" des "racailles". "Il est l'homme qu'il faut pour cela", déclare l'ancienne ministre du Budget.
Quoi qu'il en soit, Valérie Pécresse est un soutien de poids pour Alain Juppé. Le maire de Bordeaux va quant à lui tenter non seulement de conforter son avantage, mais d'éloigner la "menace" Sarkozy qui le talonne. Dans une interview au Journal du Dimanche, le 2 octobre, il avait affirmé qu'un "panel très large de candidats possibles" existaient pour Matignon avant d'ajouter: "Et pourquoi pas une femme?". Une progression de deux points tandis que l'ancien ministre de Jacques Chirac en perd quatre. Et de rappeler que la présidente de la région Ile-de-France avait d'abord porté son choix sur François Fillon. Nicolas Sarkozy, qui devrait se déplacer à Belfort cette semaine, est lui en tête parmi les hypothétiques électeurs du Front national. À l'époque, sept des huit présidents d'universités avaient d'ailleurs salué cette "évolution". "La gauche pourrait se rassembler beaucoup plus facilement contre Nicolas Sarkozy que contre Alain Juppé", argue-t-il. Peut-être croit-il qu'il dispose d'une avance suffisante pour ne pas faire de concessions.
En analysant plus profondément ce sondage, on se rend compte que la baisse d'Alain Juppé est surtout ressentie autour des électeurs de droite. "C'est le sens du soutien de Valérie Pécresse qui a dit qu'elle a gagné la région Ile-de-France en faisant l'union avec le centre et qu'il n'y a pas de sens à expliquer que, pour la présidentielle, ces alliés n'auraient aucunement vocation à nous rejoindre". Avec Xavier Bertrand, Valérie Pécresse était un des derniers ténors de LR à n'avoir pas pris position pour la primaire. Les candidats à la primaire à droite seront face à face ce soir, dans un débat organisé par i-Télé et BFMTV.
Bien entendu, la gentillesse ou la bienveillance n'est pas le seul critère qui présidera au choix du candidat. Devenu l'un de ses pires ennemis politiques. Alain Juppé souhaite en "faire son compagnon d'alternance en négociant avec lui une centaine de circonscriptions".
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