Tel est le paradoxe de Facebook.
Facebook a fortement reculé jeudi à Wall Street après que le géant des réseaux sociaux a publié la veille des résultats en hausse mais ne dissipant pas les inquiétudes des investisseurs sur la pérennité de ses revenus.
Au troisième trimestre, le réseau social a réalisé un chiffre d'affaires de 7,01 milliards de dollars, en hausse de 55,8% sur un an. Et leur intérêt pour ses services ne semble pas faiblir: 66 % des utilisateurs continuent de se connecter quotidiennement, un taux identique aux trimestres précédents.
La publicité mobile reste le principal moteur du groupe: elle représentait à nouveau ce trimestre 84% des recettes publicitaires totales, qui affichent une hausse de 59%, à 6,8 milliards de dollars.
Un chiffre d'affaires qui bondit aussi de 56%
.Facebook sait mieux que quiconque profiter de la mutation des usages. Trois mois après son lancement, la version Instagram de Stories revendique déjà plus de 100 millions d'utilisateurs quotidiens, s'est félicité mercredi Mark Zuckerberg, le PDG-fondateur de Facebook. Le réseau social est donc totalement en phase avec le basculement du PC vers les supports mobiles en ce qui concerne la consultation de sites sur Internet. En base ajustée, le bénéfice par action (BPA) est par ailleurs ressorti à 1,09 dollar, à comparer avec 57 cents au troisième trimestre 2015 et une estimation moyenne des analystes de 97 cents.
Lors d'une téléconférence avec des analystes, le directeur financier du groupe américain, David Wehner, a déclaré que la croissance des recettes publicitaires allait probablement ralentir "sensiblement", le réseau social atteignant la limite du nombre de publicités qu'il peut mettre sous les yeux de ses utilisateurs sans prendre le risque de les voir se détourner.
Cette situation, à la fois prévisible et inévitable, a ému les marchés. A défaut de mentionner des chiffres, la direction s'est donc voulue résolument prudente.et a aussi prévenu que les dépenses d'investissement allaient notablement augmenter. Selon David Wehner, leur progression en 2016 s'établira aux alentours de 30%, mais "2017 sera une année d'investissements agressifs".
Mais pourtant malgré ces bons résultats, les investisseurs sont inquiets. Une stratégie certes coûteuse, mais indispensable pour rester numéro 1 dans les décennies à venir.
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