Celui-ci avait alors déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle, qui vient de la rejeter, proclamant du même coup Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 50,66% des suffrages exprimés contre 47,24% pour son principal rival.
"J'appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l'élection du 27 août, à un dialogue politique ".
5 jours d'émeutes, de pillages et des affrontements ou des milliers de personnes ont éte arrêtées avait enflammé le pays avant qu'un calme relatif ne revienne et que le requérant Jean Ping ne saisisse la Cour constitutionnelle.
Les rues de Libreville étaient désertes depuis vendredi soir, de nombreux habitants redoutant de nouvelles violences si la cour validait la réélection du président sortant.
A quelques centaines de mètres du cadre solennel de la Cour, la garde républicaine avait coupé en fin d'après-midi la circulation sur le front de mer devant le palais présidentiel, baromètre d'un regain de tension dans le pays.
"Ali doit partir", scandent les opposants à l'intention d'Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir pendant 42 ans. Les émeutes qui avaient suivi l'annonce des résultats provisoires, le 31 août, ont officiellement fait six morts.
Avec un taux de participation frisant les 100 pour cent, le candidat Bongo y a réalisé un raz-de-marée en obtenant 95 pour cent des voix, un score qui lui permet de battre d'une courte tête Jean Ping: 49,80 pour cent contre 48, 23 pour cent.
La Nation entière, consternée, a assisté à un déni de droit à travers une parodie de procédure, a déclaré Jean Ping devant la presse et ses partisans réunis à son domicile à Libreville, évoquant encore une décision inique, antidémocratique et porteuse d'incertitudes.
Les observateurs de l'Union européenne au scrutin avaient fait état d'une "anomalie évidente" dans les résultats.
"Nous sommes préoccupés par ce qui paraît être des arrestations arbitraires de supporters de l'opposition", a indiqué l'ambassade des Etats-Unis au Gabon dans un communiqué où elle "prend note" de la décision de la Cour.
Le conseil de Jean Ping, Jean-Rémy Bantsantsa, a plaidé pour le recomptage des voix dans le province du Haut-Ogooué, bureau par bureau, en présence d'experts internationaux.
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