Ces derniers mois, Valérie Pécresse n'a cessé de faire entendre une musique différente de celle jouée par Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains et champion d'une ligne à droite toute face à Emmanuel Macron.
Avant son discours, les poids-lourd locaux des Républicains, la présidente du département Martine Vassal, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le président de la région PACA Renaud Muselier avaient adoubé Laurent Wauquiez, souhaitant sa victoire dès le premier tour du scrutin interne au parti, le 10 décembre. "Sur le chemin de la trahison, il n'y a que le fleuve de la honte à traverser", a déclaré Laurent Wauquiez, citant François Mitterrand. "Ils ont fini par le traverser, ce fleuve". Il a également lancé: "Au fond, ils partent à En Marche parce qu'ils ont échoué, que plus personne ne veut d'eux et qu'ils n'ont pas réussi à torpiller la droite". "Moi j'avance, je laisse les esprits chagrins dans le rétroviseur", a-t-il lancé.
Pour celui qui accèdera très probablement à la tête de LR dans deux semaines, le mouvement d'Emmanuel Macron a "une approche extrêmement machiavélique du débat démocratique, puisque tout le monde a bien compris que leur objectif c'était que dans la démocratie française, il n'y ait que le marigot central et les extrêmes".
" Toutes les mesures pénales et tous les changements des dispositifs de justice auront notre soutien, mais si on veut que ça soit appliqué il faut qu'il y ait des gens sur le terrain " pour " la protection contre les prédateurs", a-t-il indiqué. "Je ne suis pas une marionnette qui appartient à un parti pour cocher des cases", a-t-il déclaré.
Il a aussi fait remarquer qu'avec l'adhésion de Thierry Solère à LREM, les trois questeurs de l'Assemblée nationale appartiennent désormais au même parti - ce qu'il juge "pas acceptable" dans la mesure où la tradition veut que l'un des questeurs soit issu de l'opposition. "Je n'ai aucune raison de démissionner", a dit sur BFMTV Thierry Solère, élu à la questure l'automne dernier pour un an.
Deux jours après le remaniement qui a installé Benjamin Griveaux au poste de porte-parole et marqué l'entrée au gouvernement du socialiste Olivier Dussopt - aussitôt exclu du parti -, Laurent Wauquiez a qualifié l'équipe plurielle dirigée par Edouard Philippe de "ramassis d'opportunistes".
"Le temps n'est plus aux petits égos, le temps n'est plus aux chapelles, le temps est à rebâtir" a ajouté M. Wauquiez, qui s'est vu reprocher lundi par le député Franck Riester, cofondateur d'agir, un nouveau parti de droite initié par des pro-macrons, une "alliance d'idées" avec le Front national.
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