Le président russe Vladimir Poutine était attendu hier à Téhéran pour une importante réunion sur la Syrie mais également pour des questions d'intérêt commun comme le dossier de l'accord sur le nucléaire iranien et le renforcement de la coopération économique entre la Russie et l'Iran, deux pays confrontés aux pressions récurrentes des Etats-Unis.
Dans le cadre de la visite de Vladimir Poutine à Téhéran, le chef du gouvernement iranien Hassan Rohani a déclaré que l'Iran et la Russie tenaient un rôle important dans la garantie de la paix et de la stabilité dans la région.
Le président russe a remercié la partie iranienne pour l'organisation des rencontres bilatérale Russie-Iran et tripartite Russie-Iran-Azerbaïdjan et a souligné l'importance de ces rencontres.
La dernière visite de M. Poutine à Téhéran, en novembre 2015, avait été l'occasion d'afficher une entente parfaite entre la Russie et l'Iran sur la question syrienne.
M. Poutine a dit avoir discuté "du problème nucléaire iranien" avec M. Rohani. Hier, le président russe est à Téhéran au lendemain de l'annonce par le Trésor des États-Unis de nouvelles directives, découlant d'une loi promulguée en août par le président américain, qui infligent de nouvelles sanctions à la Russie et à l'Iran, deux pays que le texte législatif qualifie d'"adversaires de l'Amérique".
Ce qu'on sait, pour le moment, c'est que cette visite a permis au ténor russe des hydrocarbures, Rosneft (une entreprise semi-publique), de signer un accord avec la société publique pétrolière iranienne Nioc.
Alors que l'Iran était au ban des nations, la Russie a accepté au milieu de la décennie 1990 de reprendre le contrat de construction de la centrale nucléaire de Bouchehr (sud de l'Iran) abandonné par l'Allemagne. La centrale est entrée en service en 2011 et une cérémonie officielle a consacré, mardi dernier, une nouvelle phase des travaux d'agrandissement réalisés par l'agence nucléaire russe Rosatom, en charge de la construction de deux nouveaux réacteurs.
La Russie et l'Iran sont les principaux soutiens étrangers aux autorités de Damas face aux différents groupes rebelles, et parrainent, avec la Turquie (dans le camp adverse), des négociations se concentrant sur les aspects militaires, humanitaires et techniques pour tenter de mettre un terme à la guerre en Syrie. La dernière édition de ces négociations s'est achevée mardi à Astana sans avancée tangible.
En outre, M. Poutine a salué la coopération Iran-Russie dans la guerre contre le terrorisme en Syrie, appelant à "un processus politique approprié dans ce pays arabe".
Le sommet tripartite entre la Russie, l'Azerbaïdjan et l'Iran est le deuxième du genre, après celui de Bakou en 2016.
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